Lauréat de l'appel à projet Parisculteurs 1 de la ville de Paris, le projet Opéra 4 Saisons se développe sur 2500 m2 de toitures maraîchères cultivées en agro-écologie. 

Mathilde a fait du toit de l'Opéra Bastille sa ferme dans les nuages.

Là-haut, tout en admirant Paris, on peut percevoir la voix sublime de Léa Desandre... Le Jardin des Voix sur les toits de l'Opéra Bastille... Imaginez les elixirs que tout cela peut produire !

C'est à Louvres, dans le Val d'Oise, que Julien & Thibault Baron, à la tête d'une ferme familiale de plus de 100 ans, cultivent l'orge qui sera ensuite maltée. En 2018, les deux frères ont créé la Brasserie d'Orville et c'est avec leur propre production de malt qu'ils produisent leurs bières, dont plusieurs sont primées par des concours.

Rue du Volga, au coeur de Paris, ce malt du Val d'Oise est brassé puis distillé, avec ce même état d'esprit, cette même passion et volonté : "de la terre à la bouteille".

Installé depuis le printemps 2020, la démarche du Paysan Urbain est de produire bio, de distribuer localement en circuit-court. Il a également pour objectif de créer de l'emploi en insertion, de sensibiliser aux enjeux environnementaux et de créer des liens avec les agriculteurs ruraux. Le Paysan Urbain fournit notamment Madame Brasserie, le restaurant du Chef étoilé Thierry Marx, au 1er étage de la Tour Eiffel. 

Avant de mettre une cueillette au séchoir, Damien me propose toujours des herbes fraîches à distiller.

Marie et son père travaillent avec passion les légumes, fruits et herbes aromatiques.

Cette passion est le symbole de l'héritage familial, de la transmission du savoir maraîcher, d'un attachement physique et affectif à leurs terres agricoles. Symbole d'un enracinement porteur...

Depuis peu, Marie est présente les samedis matin au marché bio des Batignolles.

Suzanne ? C'est la ferme urbaine des sportifs, située sur les toits du Parc Suzanne Lenglen, à l'Ouest de Paris. Un lieu totalement atypique et dépaysant.

Une production sur 570 m2 de surface, une cinquantaine de variétés de cultures ont été plantées pour pouvoir apporter une production de saison et naturelle de fruits, légumes et plantes aromatiques... A la belle saison, Gabriel et son équipe transforment ce toit en un îlot paradisiaque !

La Fondation Royaumont développe depuis des années un véritable art des jardins, qui se réfère souvent – sans vouloir les imiter – aux plantations des moines. En complément du jardin du cloître et du jardin d’inspiration médiévale, dit « des neuf carrés », elle a fait aménager en 2014 un potager au nord du domaine. 160 variétés de légumes y poussent, dans un décor où se mêlent librement herbes sauvages et arbres fruitiers, haies de buis et massifs de fleurs.

La Fondation a décidé de pousser plus loin le parallèle avec les pratiques monastiques, en faisant distiller des liqueurs à partir des produits du Potager-Jardin.

C'est la campagne ! et pourtant, c'est bien à Paris, dans le XIIème arrondissement, et à 20 minutes en vélo seulement, de la rue du Volga. Le Potager du Bois est installé au sein de la Ferme de Paris, située dans le bois de Vincennes.

Florie et son équipe anime cette ferme permacole où je prends plaisir à récolter fruits rouges, plantes arômatiques ou encore graines de coriandre et de fenouil.

Elsa, une paysanne-herboriste aux porte de Paris. Fille, petite-fille et arrière petite-fille d'agriculteurs, l'amour pour la terre coule dans les veines de sa famille depuis des générations. La Ferme des Beurreries fournissait autrefois la Cour du Roi à Versailles.

Depuis 2017, Elsa cultive fleurs et plantes qu'elle aime sur les terres familiales, à Feucherolles : fleurs de sureau, roses de Damas, camomille romaine, mélisse, ...

La Serre Sorbier, c'est la petite soeur du Paysan Urbain. Ferdinand et son équipe cultivent avec soin une grande variété de tomates et de fraises, en plein coeur du XXème arrondissement. Participer aux récoltes de fraises, c'est comme revenir en enfance : on en mange autant qu'on en cueille ! ... 

C'est sur le marché Charonne que j'ai rencontré Madame Barrais. Elle m'a surpris le nez dans une botte de coriandre... et n'a pas manqué de me remettre à ma place ; et elle a eu bien raison ! J'ai vite été séduit par les poires Williams produites par les Vergers de Pamfou. 

Des fruits de caractère !

Trois parcelles sont cultivées sur le toit du Fashion Center, selon les principes de l'agriculture biologique. Depuis le lancement du potager à l'hiver 2016, il mobilise des salariés en insertion professionnelle.

C'est Alexandre qui anime et forme sur le toit du Fashion Center. Les botaniques n'ont aucun secret pour lui ! Il succède à Romain, qui avait accueilli avec enthousisame le projet de l'Alambic Parisien, dès notre première rencontre.

"Apprenez à vos enfants à jardiner, à récolter et à manger de leur propre travail. Le contact avec la terre nous apprend à aimer et respecter la vie." Ce sont les mots de Nadine, la fondatrice de Veni Verdi. 

Installé principalement sur les toits d'écoles ou collèges parisiens, Veni Verdi a une vocation essentiellement pédagogique. Une magnifique mission !

Installée en 2020 et conçue comme un démonstrateur d'agriculture urbaine, le but de la Ferme d'en Haut y est triple : proposer une production ultralocale de fruits et légumes, sensibiliser sur les thématiques liées à l'agriculture et favoriser la biodiversité.

Jean-Paul Hébrard, à la tête d'AEROMATE, est parmi les premiers à avoir répondu à la demande de l'Alambic Parisien.

-nomie, suffixe qui signifie 'art de mesurer'. E.g. Gastronomie.

C'est plus d'une centaine d'épices soigneusement sélectionnées par Marie-Lou et Charles, à travers le monde. 

Leur quête : l’expression d’un terroir et du travail d’un producteur.

Pour ces passionnés, les épices sont à la cuisine ce que les adjectifs sont aux mots : elles ponctuent un plat, lui donnent un sens, une dimension nouvelle. Une approche qui m'a séduit, et qui prend tout son sens, en particulier dans l'élaboration du gin. 

LES CUEILLEURS SAUVAGES - Vercors, Côte d'Or, Alpes de Haute Provence, ...

Thomas, Chantal, Anouchka, Marie-Fabienne, Sofian, Dominique, ...

Ils sont ceux qui cueillent patiemment les baies de genévriers sauvages pour l'Alambic Parisien.

L'HERBIER DU DIOIS - Dans le pays Diois (vallée de la Drôme)

Tout commence en 1979... L'Herbier du Diois a d'abord été une simple ferme, tenue par les familles Wartena et Vink, des amis hollandais effectuant leur "retour à la terre". La Ferme du Touret devient ainsi la première exploitation de plantes aromatiques biologiques du Diois. Ses plants proviennent de bouturages d'herbes sauvages, initiant ainsi le passage de la cueillette traditionnelle à la culture en champs. D'emblée, cette petite ferme refuse la monoculture et se lance en parallèle dans l'élevage de chèvres. Une aventure qui se poursuit aujourd'hui !

Benoit Cicilien a co-fondé "Les Drêcheurs Urbains" en 2019. Basé à Romainville, il collecte et valorise les résidus de malt des brasseurs de bière de la capitale et la petite couronne ; et désormais, les résidus de brassage de l'Alambic Parisien.

Le résultat ?

La Pintine, une farine de drêches, riche en fibres et protéines, broyée sur meule de pierre.

Ce qui fait de Benoit un meunier hors norme, du XXIème siècle.

Un concept qui a d'ailleurs permis à son associée, Lise Couturier, de devenir l'une des six lauréates du concours francilien Créatrices d'Avenir.  

La mission de Love your waste : collecter et valoriser les déchets alimentaires. 

Un déchet alimentaire, ce sont deux ressources : gaz renouvelable et engrais naturels.

Par ses collaborations avec plusieurs structures de production locale d’énergie verte et de fertilisants agricoles naturels, Love your waste soutient l’innovation et les expérimentations en matière de micro-méthanisation et d’électro-compostage en circuit court.